Pourquoi c’est quand même chouette que Jennifer Aniston divorce
Bien sûr c’est triste. Mais j’avoue qu’en apprenant le divorce de Jennifer Aniston, une petite joie mauvaise m’a étreinte… Les Allemands – les cyniques – ont un mot pour ces joies honteuses : la schadenfreude. Je l’éprouve. Il faut dire que Jennifer Aniston n’est pas une vraie copine. Je veux dire : je connais tout d’elle comme d’une amie proche, mais elle ne me confie rien de ses chagrins, à moi, rien de sa peine, elle n’écoute aucun de mes conseils, on ne rigole pas toutes les deux en se disant qu’après tout Justin Théroux et sa collection de dents humaines… ils peuvent aller se faire voir.
Non. Ce n’est pas une vraie copine, c’est un symbole. Et jusqu’à son mariage il y a deux ans, après cinq ans d’amour, Jennifer Aniston était pour moi le symbole de la célibataire heureuse : bombe atomique, nominée aux Golden Globes en 2014, enchaînant les films, les succès – avec une fortune évaluée à 200 millions de dollars – et les beaux garçons. J’aimais bien qu’elle reste comme ça. Si c’était une vraie copine, ça m’ennuierait pour elle, je lui porterais des chaussons aux pommes, on partirait en week-end à Ibiza toutes les deux on lirait Voici en se rassurant avec les malheurs des people. Mais c’est Jennifer Aniston, alors c’est juste une star dont je suis contente d’apprendre qu’elle est à nouveau célibataire parce que ça me fait un modèle de femme libre en plus. Oui, c’est rude. Mais qu’elle ne le prenne pas mal : comme toutes les stars les vraies, j’y pense en Saint Patron, elle les a rejoint dans dans les étoiles. Et si jamais je me fait larguer moi aussi, je penserai à elle comme d’autres ont prié Sainte Rita ou Saint Catherine. Oui, je prierai Sainte Jennifer !
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